Le DIY n'est pas un mouvement à mon sens, mais plutôt une philosophie. Si je prends une définition, la philosophie « se présente comme un questionnement, une interprétation et une réflexion sur le monde et l'existence humaine » (ref wikipedia).
La trame de cette keynote était de nous présenter ce qu'était le DIY, ses origines et comment il a évolué depuis un peu plus de 40 ans. Si on devait prendre une définition rapide on pourrait dire que le DIY est l'art de faire les choses par soit même.
Dans les années 70, Jerry Rubin proche des mouvements anti guerres américains, prône l'action directe afin que les personnes prennent conscience qu'il faut arrêter d'être spectateur de leur vie, mais qu'elles doivent en devenir les acteurs. A la même époque Steward Brand sort le « Whole Earth Catalog » pour aider les gens à trouver une alternative à la société de consommation de masse en leur en leur donnant les liens et contacts pour construire er acquérir des objets utiles.
Le milieu de la musique punk s'est réapproprié cette philosophie dans les années 70/80 afin de sortir du système classique. C'est le début de l'auto production, de la gestion en direct des concerts. Le group Crass est un bon exemple et il brandissait une banderolle « There is no authority but yourself » à chacun de leur concert.
La trame de cette keynote était de nous présenter ce qu'était le DIY, ses origines et comment il a évolué depuis un peu plus de 40 ans. Si on devait prendre une définition rapide on pourrait dire que le DIY est l'art de faire les choses par soit même.
Dans les années 70, Jerry Rubin proche des mouvements anti guerres américains, prône l'action directe afin que les personnes prennent conscience qu'il faut arrêter d'être spectateur de leur vie, mais qu'elles doivent en devenir les acteurs. A la même époque Steward Brand sort le « Whole Earth Catalog » pour aider les gens à trouver une alternative à la société de consommation de masse en leur en leur donnant les liens et contacts pour construire er acquérir des objets utiles.
Le milieu de la musique punk s'est réapproprié cette philosophie dans les années 70/80 afin de sortir du système classique. C'est le début de l'auto production, de la gestion en direct des concerts. Le group Crass est un bon exemple et il brandissait une banderolle « There is no authority but yourself » à chacun de leur concert.
Un peu plus tard autour de 2010, une nouvelle application du DIY voit le jour avec les débuts de la culture maker. Le DIY se tourne ainsi vers la technologie (électronique, robotique, impression 3D…). C'est l'apparition des fablabs, des hackerspaces, où des espaces sont mis à disposition de tous pour partager du savoir faire technique. L'idée est d'essayer de rapprocher les personnes, des créateurs en squeezant tous les intermédiaires qui bien souvent n'apportent pas de valeur ajoutée. Au delà du « fais le toi même » on remarque une mouvance vers le « faites le ensemble ».
Au delà de construire par soit même, le DIY peut aussi être lier à distribuer librement. On a déjà parlé des groupes punks. Mais aujourd'hui nous avons de nombreuses manière de distribuer de l'information librement (enregistrement, internet, fanzines….). Jello Biafra chanteur et militant écologiste américain scandait « Don't hate the media become the media »… Dans cet esprit il existe plusieurs agences de presses libres (comme indymedia) où chaque citoyen peut écrire un article. Je pense également à Wikipédia qui est la plus grande encyclopédie libre et participative où tout un chacun peut participer à l'échange du savoir.
Dans nos métiers d'informaticien le DIY doit être notre ADN. Nous avons la possibilité de créer des logiciels, de les distribuer nous mêmes, de travailler de manière collaborative, de distribuer les résultats librement via des licences Open Source….
La vidéo de cette keynote sera bientôt mise en ligne. Je vous conseille vivement de la regarder.
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