Faire une rétrospective en utilisant le serious game, speed boat

Que l'on travaille en mode agile ou pas, il est très important dans la vie d'un projet de se réunir régulièrement pour faire une rétrospective du travail déjà effectué. Cet exercice doit permettre de faire émerger une ou plusieurs actions d'amélioration. Ces actions sont décidées collégialement par tous les membres de l'équipe.

Pour que les rétrospectives restent efficaces il est important de changer régulièrement de format. J'ai parlé dans un précédent article de la méthode des six chapeaux. Aujourd'hui je vous parlerai du SpeedBoat Game.

Le principe de cette méthode est d’utiliser un voilier comme métaphore. Dans le cadre d'une rétrospective le voilier représentera l'équipe, dans le cadre d'une présentation aux métiers, le voilier peut représenter le produit. Le principe est de déterminer ce qui ralentit le voilier (les ancres) et ce qui le fait avancer (le vent). L'animateur dessine donc un bateau sur un tableau

Chaque participant doit dans un premier temps se focaliser sur les ancres, réfléchir à ce qui ralentit l'équipe et  inscrire chaque idée sur un post-it. Chaque post-it est ensuite lu et placé sous le bateau. L'objectif est d'amener les membres de l'équipe à comprendre les idées de chacun et à en discuter.

Dans cette première phase, il est important de garder à l'esprit  que nous ne sommes pas dans la recherche de solutions mais dans l'énumération de ce qui ne va pas. Des regroupements d'idées similaires peuvent être faits et à la fin on essaye de donner un nom à chaque regroupement.

Quand la liste des problèmes s'éclaircit, les participants peuvent voter sur ceux qu'ils trouvent le plus important. Comme on ne peut pas tout corriger d'un coup il faut se focaliser sur les principaux problème.

La dernière étape consiste à proposer collégialement des idées pour résoudre les problèmes soulevés (le vent), et à s'engager sur trois actions. Un bilan sera dressé lors de la prochaine rétrospective.

Ce format de rétrospective permet de changer son angle d'approche et de penser à "ce qui nous ralentit?" plutôt  que "quels sont nos problèmes?" ou "comment s'améliorer?". En prenant des chemins détournés on encourage tout le monde à parler.