Pages

vendredi 10 janvier 2014

S'organiser pour la complexité en décentralisant la chaine de responsabilité

Cet article fait partie d’un ensemble sur “Comment appréhender la complexité d’une entreprise au 21ème siècle”. Ces articles sont inspirés des publications de Niels Pflaeging.


Quand je réfléchis au management et le modèle pyramidal prédominant, j’ai vraiment l’impression de voir un mode d’organisation dictatorial où on applique la loi du plus fort : “Moi je suis responsable donc c’est moi qui est raison…”.




D’un autre côté une entreprise n’est pas un monde anarchique ou communiste où il n’y a pas de chef où ce sont les employés qui dirigent. Dans la majorité des cas les investisseurs et la direction demandent légitimement des résultats.

Il faut trouver une solution entre les deux visions pour que chaque collaborateur trouve ça place. La responsabilité de veiller à ce que les objectifs soient remplis n’est pas réservé à une élite. C’est de la responsabilité de chacun.

Dans le modèle pyramidal les objectifs sont individuels et se définissent de proche en proche




Dans le modèle idéal ils devraient être donné à une équipe. La création de valeur ne vient pas d’une personne en particulier mais d’un ensemble de personnes travaillant ensemble. Il est difficile de personnaliser les objectifs et la plupart du temps ils ne servent qu’à justifier les augmentations individualisées.

Le flux va de l’intérieur de l’équipe vers l’extérieur. Une équipe travaille en interaction avec d’autres équipes (avec et pour les autres)


Quand on met des gens ensembles, une organisation informelle se met en place en fonction des qualités et des défauts de chacun. Tout le monde n’est pas fait pour avoir du leadership mais le leadership n’est pas non plus un domaine réservé.

Si on imagine une organisation en réseaux interconnectés et nourris par des structures informelles, les personnes ne se préoccupent plus de la hiérarchie formelle. Elles se concentrent sur les flux de création de valeur. La personne qui prend une décision n’est pas importante car ce qui est important c’est que la décision soit prise. La solidité organisationnelle provient de la quantité et la qualité des interconnections entre les personnes et les équipes et non pas de la quantité et la qualité des règles, des chefs ou des normes.

Plaçons nous dans un cas pratique où une entreprise propose un service, un produit qui répond à un marché donné. Dans un mode centralisé c’est souvent les personnes en périphérie qui sont en contact avec le marché

Une décision en mode centralisé est efficace si le marché est simple et lent. Ce mode de fonctionnement peut devenir catastrophique si il est dynamique. Parfois ne pas être capable de répondre rapidement à une demande client, à un appel d’offre peut coûter un marché à une société.




Dans un mode décentralisé la prise de décision est faite directement par les personnes en interaction avec les clients. Le manager est au service de la périphérie si nécessaire. 



Quand on est manager il est important de savoir déléguer des responsabilités à ses équipes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.