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lundi 26 octobre 2015

Softshake 2015 retour sur les keynotes

Pour la deuxième année consécutive, j'ai été retenu par Sofshake pour venir parler de tests à Genève. Après avoir parler l'an dernier des astuces pour améliorer ses tests en Java, j'ai abordé cette année les tests en Javascript. C'est toujours un plaisir de participer à des conférences car c'est une bonne occasion pour suivre d'autres présentations.

Une des particularités de SoftShake est d'essayer de couvrir tous les aspects du développement que ce soit au niveau
  • gestion de projet avec un track agile 
  • de la technique avec des tracks Java, Web, Microsoft 
  • de la gestion de données avec le track Big Data 
  • et de l'innovation, track IA / Robotique / Iot et track incubateur 

Il y en a donc pour tous les goûts et les 250 personnes ont l'embarras du choix car vous pouvez avoir jusqu'à 8 talks en parallèle.


Je vais essayer de donner un rapide aperçu de mon parcours pendant ces 2 jours de conférence à travers plusieurs articles. Dans cet article je vais parler des keynotes

Keynote : Les enjeux de la sphère privée par Guillaume Saouli

Guillaume a travaillé pendant plus de 25 ans dans différentes sociétés et il est aujourd'hui co-président du parti pirate Suisse. Son but n'était pas de nous faire un discours politique mais plutôt sensibiliser l'auditoire à la protection des données personnelles. La grosse majorité des gens utilisent les réseaux sociaux ou des comptes de messagerie en ligne. Demain avec la multiplication des objets connectés la collecte des données personnelles sera encore plus grande.

Hier notre cercle social ne dépassait pas la ville, le quartier…. Comme les événements n'étaient pas tracés il n'y avait pas non plus de problème de l'oubli des informations collectées. Elles disparaissaient d'elles mêmes. Aujourd'hui les limites sur la capacité de transmission sont tombées et les informations saisies en ligne perdurent dans le temps. L'enjeu est de pousser les politiques à inscrire l'identité numérique et sa protection dans un cadre juridique et constitutionnel.

Il faudrait également travailler sur l'éthique dans le développement logiciel ou le traitement des données de masse. Il faudrait par exemple légaliser le cryptage des données personnelles mais en France nous n'en prenons pas la voie. Je rappellerai juste la position du ministre de l'intérieur français qui estimait lors de la défense de la loi sur le renseignement à l'assemblée que le cryptage des données personnelles était un acte suspect. Ce n'est donc pas gagné d'avance

Keynote : Des jeux pour programmer par Maxime Cheramy

Maxime est venu présenter la plate-forme CodinGame qui a été conçue pour mêler plaisir et codage. En gros plusieurs exercices sont proposés en ligne et chaque personne peut s'amuser à résoudre les problèmes en mode solo ou multi-joueurs.

Créé en 2012 par 3 passionnés, CodinGame rassemble aujourd'hui 15 personnes et 200.000 joueurs qui peuvent utiliser plus de 20 langages de programmation.

CodinGame est également utilisé par certaines sociétés pour faire passer des tests à leurs futurs candidats.

Voilà à quoi ressemble la plateforme



CodinGame peut à mon sens vraiment aider les développeurs à s'améliorer car il n'y a que par la pratique que l'on monte en compétence.


Keynote Poppy 3D printed humanoid robot par Stéphane Ribas et Julien Jehl

Le projet Poppy est une plate-forme Open Source mise à disposition de tous pour créer, utiliser et partager des robots que chacun peut construire à partir d'une impression 3D.



Toutes les ressources du projet sont disponibles sous Github. Contrairement à des solutions commerciales comme celles d'Aldebaran par exemple, le projet Poppy à vraiment été pensé pour aider la recherche et l'enseignement de la robotique en laissant ouvert tous les documents.

Même si vous n'acheter pas un robot vous pouvez utiliser les simulateurs pour voir comment on programme.


Au niveau des créatures Poppy, il en existe aujourd'hui plusieurs : : Poppy-Humanoid, Poppy-Torso, Poppy-Ergo


La communauté regroupe plus de 700 participants. Julien est par exemple professeur dans le secondaire et il venu parler à SoftShake des travaux qu'il fait faire à ses élèves. Stéphane travaille lui pour l'INRIA et notamment sur le développement des communautés autour de projets Open Source. 

Dans un monde ou tout est breveté, cette plate-forme donne l'opportunité à tous de pouvoir apprendre par la pratique. Poppy veut dire en anglais coquelicot et tout comme cette fleur printanière espérons que ce projet se distingue de plus en plus dans le champ de la robotique commerciale.

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