Sa présentation (“Java everywhere ready for mobile and cloud”) était une réflexion sur la place de Java dans un monde informatique où la mobilité et le cloud sont des éléments majeurs. Ce type d’intervention n’apporte pas beaucoup d’information technique mais il est toujours intéressant d'avoir la vision de l’informatique d’hier, d’aujourd’hui et surtout de demain de la part d’un acteur majeur de la communauté Java.
Nous sommes aujourd’hui dans un monde où les smartphones et l’accès permanent à Internet est une normalité, voir même un droit. Si on regarde l’article 10 de la convention européenne des droits de l’homme, toute personne à le droit de recevoir et de communiquer des informations ou des idées… Ce droit a été invoqué par exemple par les défenseurs des libertés individuelles lors de la mise en place d’Hadopi et a permis d’enlever la coupure Internet des moyens de répression.
Marc a commencé par faire un focus sur les évolutions de la la puissance des processeurs, de la rapidité des réseaux, des possibilités de stockage et de la miniaturisation des composants. Toutes ces évolutions ont permis l’avènement de l’ère de la mobilité et du cloud. En 2013 les smartphones sont aussi puissant que les PC.
Si on se focalise sur le cloud. Tout le monde emploie ce terme sans parfois savoir de quoi il en retourne. Même pour la définition officielle il a fallu deux ans de travail pour que le National Institute for Standards and Technology (NIST) arrive à un consensus en septembre 2011. Pour cet organisme américain, le Cloud computing est un modèle pour permettre l’accès en tout lieu à des ressources informatiques partagées (réseaux, serveurs, stockage, application ou services). Toutes ces ressources peuvent être rapidement mises à disposition et demandent peu d’effort de gestion et peu interaction avec les fournisseurs de service. Le Cloud a 3 modèles de service (IASS infrastrucure as a service, PASS platform as a service , SASS service as a service), 4 modes de déploiement (privé, communautaire, public, hybride) et 5 caractéristiques essentielles :
- accès libre service
- extensible
- mutualisation des ressources
- accessible sur l’ensemble d’un réseau
- mesurable (administration)
Pour Marc Litlle, la mobilité et tous les systèmes embarqués représentent le vrai cloud. Aujourd’hui on peut vraiment dire que l’informatique est omniprésente dans nos vies, les différents appareils que nous utilisons. Pour que chacun puisse communiquer le besoin de middleware n’a jamais été aussi fort. On ne peut plus se contenter d’un client léger qui se connecte à distance pour récupérer une information. Chaque device doit émettre et recevoir en permanence des informations.
On s’extasie devant certaines applications mais le travail effectué est toujours en adéquation avec la puissance machine mise à disposition. Il était inconcevable il y a quelques années d’avoir un smartphone ou de concrétiser une voiture roulant sans chauffeur. Mais cette puissance a aussi une dérive car les applications sont de plus en plus complexes et doivent prendre tout un tas de considérations comme la sécurité, le cache de données, le temps réel…
Très bien mais alors quel langage ou quel solution middleware utilisés ? Les développeurs ne doivent pas tout réinventer pour le mobile et le coud car les solutions existent. Java est depuis très longtemps adapté à tous ces besoins. La norme JEE répond à de nombreux besoins et offre un panel de solution prête à l’emploi pour gérer les problèmes de cache, de transaction, d’appels distants, de scalabilité…. De plus de nombreux experts travaillent en permanence pour prendre en compte les nouveaux besoins.
Certes tout n’est pas parfait et il reste des points à résoudre ou à améliorer comme le multi tenancy, la manipulation de gros volumes de données, la scalabilité…
Marc nous a exposé ensuite les différents projets de la branche middleware de JBoss. Depuis le rachat par Red Hat les activités de Jboss ne sont plus concentrées uniquement sur le serveur d’application. Les développeurs Jboss participent à de nombreux projets Open Source. On peut avoir du mal à comprendre pourquoi une société commerciale investit dans le libre. Mais l’Open Source montre la voie ces dernières années car elle permet de mettre l’accent sur une forte expérimentation avant de travailler sur la standardisation. Chacun peut amener sa pierre à un édifice pour proposer ses idées et améliorer un produit.
Une question intéressante a été posée à la fin de la session à Marc sur sa vision sur l’annonce d’Oracle d’abondonner le support commercial de Glassfish Server, un des principaux concurrents à JBoss Server. D’un côté il pense que c’est une mauvaise chose et un mauvais signe lancé par Oracle à toute la communauté OpenSource. C’est vrai que depuis le rachat de Sun Oracle allait devoir faire un choix entre son serveur d’application WebLogic et Glassfish. C’est un choix industriel mais c’est dommage pour JBoss de perdre un concurrent qui entraînait une bonne émulation pour toujours proposer de nouvelles choses et aller de l’avant. Oracle comme souvent dans ses rachats ne pèsent pas le poids de l’Open Source et sa capacité à innover.
Voila j’espère ne pas avoir dénaturer le discours de Marc Little au Lyon Jug de novembre et merci aux organisateurs.
Une question intéressante a été posée à la fin de la session à Marc sur sa vision sur l’annonce d’Oracle d’abondonner le support commercial de Glassfish Server, un des principaux concurrents à JBoss Server. D’un côté il pense que c’est une mauvaise chose et un mauvais signe lancé par Oracle à toute la communauté OpenSource. C’est vrai que depuis le rachat de Sun Oracle allait devoir faire un choix entre son serveur d’application WebLogic et Glassfish. C’est un choix industriel mais c’est dommage pour JBoss de perdre un concurrent qui entraînait une bonne émulation pour toujours proposer de nouvelles choses et aller de l’avant. Oracle comme souvent dans ses rachats ne pèsent pas le poids de l’Open Source et sa capacité à innover.
Voila j’espère ne pas avoir dénaturer le discours de Marc Little au Lyon Jug de novembre et merci aux organisateurs.
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