IDC research indique
que 70-80% des échecs dans le développement de logiciels résulte d’un manque
d’analyse et de gestions des exigences métiers. Les approches agiles peuvent
aider à résoudre ces problèmes en permettant un retour rapide et fréquent entre
les informaticiens et les utilisateurs. Il existe un fossé entre ces deux
mondes. L’agilité prône une présence permanente du métier tout au long du
développement et ce rapprochement permet aux informaticiens de mieux comprendre
les besoins et le métier des utilisateurs finaux.
La collaboration communautaire, l’amélioration continue et
le développement agile piloté par les exigences et les tests, amènent également
des gains de productivité au sein des équipes de développement. Les tests sont primordiaux dans l’agilité
pour valider chacune des itérations (Dod).
Quand on regarde ce qu’il se passe aujourd’hui dans le monde
de l’IT, l’agilité commence à être adoptée à différents niveaux. Nous sommes en
retard en France par rapport aux anglo-saxons, mais l’intérêt grandissant que
suscitent des associations comme le CARA dans la région lyonnaise par exemple,
me rend optimiste pour l’avenir. Par contre pour convaincre les sceptiques,
nous avons besoin de données statistiques, pour prouver l'amélioration
de la productivité, la réduction des coûts, le retour sur investissement…
QSM Associate a mené une étude aux Etats-Unis afin d’essayer
de fournir des chiffres plausibles. Pour pouvoir quantifier l’intérêt de
l’agilité il fallait comparer des données à une base de référence construite à
partie des données liées aux pratiques existantes. Cette étude a été commandée
en 2008 par une entreprise spécialisée en agilité, Rally Software qui voulait
quantifier la plus value de mener un projet de manière agile plutôt qu’en mode
waterfall. Les données observées sont la productivité, les délais de mise sur
le marché et la qualité.
Dans cette analyse QSMA a comparé les données de 29 projets
fait en mode agile à une base de référence constituée à partir des données de
7500 projets de développements faits en mode classique.
Les conclusions du rapport sont que les équipes utilisant
des pratiques agiles sont
- 37% plus rapide à mettre leur solution sur le marché
- 16% plus productif
- Capable de maintenir le même niveau de défaut malgré la compression significative des temps de développement
QSMA a obtenu ces chiffres à partir des données retournées
par leur solution de gestion de projet. Les projets évalués sont des projets de
tailles diverses, touchant plusieurs secteurs d’activité, et effectués dans de
grosses sociétés entre 2005 et 2007.
Cet article est tiré en grande partie du rapport relatif à
cette étude mis en ligne sur le site de QSMA
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